Cellnex, le géant des tours télécoms, poursuit sa stratégie de « consolidation »
Dans le petit monde des télécoms, Cellnex a tout d'une tornade. Au milieu des années 2010, cet acteur espagnol, méconnu du grand public, est l'un des premiers à sentir une jolie opportunité de marché. A l'époque, beaucoup d'opérateurs télécoms européens sont très endettés et manquent de cash pour investir dans leurs réseaux 4G et de fibre optique. Plusieurs d'entre eux décident, alors, de vendre tout ou partie de leurs tours télécoms, ces pylônes qui hébergent leurs antennes de téléphonie mobile. Cellnex saute sur l'occasion, et se met à racheter ces infrastructures par milliers sur tout le Vieux Continent. A l'époque, les taux sont bas, et Cellnex décide de s'endetter massivement pour assouvir sa boulimie d'acquisitions. Mais le temps de « l'argent pas cher » est révolu. Les taux ont depu...